Tu te sens nulle parce que tu l’aimes encore ? Non… tu es juste humaine.
- Charlotte Sancho
- il y a 1 heure
- 2 min de lecture
Tu pensais que ça passerait avec le temps.
Que le silence finirait par faire taire ce que tu ressens.
Tu as bloqué son numéro, viré les photos, juré à tout le monde que tu allais « mieux maintenant ».
Et pourtant… parfois, il te manque. Tu penses à lui. Et tu te détestes un peu pour ça.
Tu te dis : « Mais pourquoi je suis encore là-dedans alors que lui, il a tourné la page ? »
Tu ressens une honte sourde, celle qu’on ne dit à personne.
Et cette petite voix cruelle qui murmure :
« T’es vraiment nulle. »
Mais laisse-moi te dire une chose, que j’aurais aimé qu’on me dise un peu plus tôt :
Non, tu n’es pas nulle. Tu es juste humaine.
Tu ressens encore quelque chose, pas parce que tu es faible,
mais parce que tu as aimé sincèrement.
Et aimer, ça laisse des traces. Ça ne s’efface pas à coups de volonté ou de phrases toutes faites.
Tu te souviens de son odeur, d’un rire, d’un moment absurde dans une cuisine.
Tu revis ces instants avec une intensité qui te surprend.
Et tu pleures. En silence. Parce que tu crois être la seule à encore être coincée dans une histoire terminée.
Mais tu sais quoi ?
Moi aussi, je suis passée par là.
Et des centaines d’autres aussi. On ne le dit pas toujours, on le cache derrière des sourires.
Mais on vit les mêmes montagnes russes.
Et si on arrêtait de confondre « ressentir encore quelque chose » avec « ne pas avancer » ?
Ce n’est pas parce que tu penses à lui que tu n’es pas en train de te reconstruire.
Ce n’est pas parce que tu as une faille que tu n’es pas forte.
Ce n’est pas parce que tu aimes encore que tu n’as pas de valeur.
Aimer, c’est humain.
S’accrocher à un espoir, c’est humain.
Douter, avoir mal, regretter, idéaliser… tout ça, c’est humain.
Et tu sais ce qui est encore plus humain ?
C’est ce moment précis où tu vas lire ces lignes, les larmes au bord des yeux,
et te dire peut-être pour la première fois depuis des semaines :
« Je ne suis pas seule. »
Alors si tu te reconnais dans ces mots, si toi aussi tu ressens encore quelque chose alors que tout est fini…
viens me le dire en commentaire. Écris juste : « Moi aussi. »
On n’a pas besoin de se justifier. Juste de ne plus avoir honte.
Et si tu es déjà un peu plus loin sur ton chemin, laisse ici un mot pour celles qui sont encore dans le brouillard.
Parce qu’on guérit aussi grâce aux autres. Grâce à celles qui ont tenu bon.
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